Hillary Clinton veut-elle jeter en prison les partisans de Donald Trump partageant de fausses informations ?
Dernière modification : 20 septembre 2024
Autrice : Lili Pillot, journaliste
Relecteur : Etienne Merle, journaliste
Liens d’intérêts ou fonctions politiques déclarés des intervenants à l’article : aucun
Secrétariat de rédaction : Maylis Ygrand, journaliste
Source : Compte Facebook, le 17 septembre 2024
Certains internautes accusent Hillary Clinton, ancienne candidate démocrate au poste de présidente des États-Unis, de vouloir emprisonner les soutiens de Donald Trump qui relaient de fausses informations. C’est en réalité beaucoup plus nuancé.
Le téléphone arabe version fausse information, vous connaissez ? Ici, ce sont les propos de l’ancienne candidate démocrate au poste de présidente des États-Unis, Hillary Clinton, qui ont été déformés.
Au point qu’on lui a attribué la volonté de “jeter en prison les partisans de Trump pour avoir partagé de fausses informations”, peut-on lire sur les réseaux sociaux.
Si la démocrate a bien évoqué l’idée de poursuivre certains Américains en justice pour de tels faits, elle n’a en aucun cas pointé les partisans de Donald Trump et encore moins appelé à les “jeter en prison”.
Des poursuites indifférentes à la couleur politique
Tout part d’une interview qu’elle a accordée au média MSNBC, le 17 septembre 2024. Interrogée par une journaliste sur la question de savoir si le gouvernement américain prenait au sérieux le problème de l’ingérence russe dans la présidentielle de 2024, Hillary Clinton a répondu qu’il y avait encore du chemin à parcourir. “Je pense qu’il est important d’inculper les Russes, comme l’a fait le procureur spécial Robert Mueller pour la présidentielle de 2016.”
L’ancienne candidate démocrate ajoute : “Mais je pense aussi qu’il y a des Américains qui sont engagés dans cette propagande, et les poursuivre en justice, au civil et parfois même au pénal dans certains cas, pourrait être un meilleur moyen de dissuasion parce qu’il est très difficile de poursuivre les Russes devant un tribunal américain.”
Loin d’affirmer que les pro-Trump devraient aller en prison, Hillary Clinton envisage plutôt la possibilité de poursuivre en justice tout Américain — indépendamment de sa couleur politique — qui relaie de la propagande russe.
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